24 heures à Taïwan

Mercredi 7 décembre

16h30 : notre avion atterrit à Taipei, la capitale de Taïwan. Il pleut, il doit faire 10° de moins qu’à Saigon. Yann va troquer son short contre un jean dans les toilettes de l’aéroport.

17h30 : on monte dans le métro qui nous emmène au centre-ville en 40 minutes. On pourrait manger par terre tellement c’est propre. Ce n’est pas bondé, tout le monde est silencieux, les yeux rivés sur son smartphone, masque vissé sur le visage. Des messages tournent en boucle demandant de garder son masque, ne pas manger, ne pas boire, ne pas mâcher de chewing gum ni de noix de bétel (!) et d’éviter de parler. La nuit est tombée.

18h15 : on arrive à Taipei Main Station. Une employée nous repère à des kilomètres avec nos (demies) têtes d’étrangers, nos sacs à dos et notre portable à la main pour essayer de trouver notre chemin. Elle vient vers nous et nous indique la bonne sortie pour rejoindre notre hôtel à 500 m de là.

18h40 : il y a bien deux réceptionnistes en chair et en os à l’accueil mais elles nous invitent à faire notre check-in via un guichet automatique.

18h50 : notre chambre sans fenêtre est nickel, bien aménagée avec des interrupteurs de commande pour tout. Il y a un tableau de bord à la salle de bain avec plein de boutons en chinois, j’étais vraiment tentée d’appuyer sur tout en même temps et voir ce qui se passait.

19h15 : on fait le premier test Covid de la boîte de 4 kits qui nous a été distribuée à l’aéroport. On doit s’auto-tester tous les 2 jours pendant une semaine pour pouvoir sortir. Mais les tests ne sont pas vérifiés, c’est sur la base de la responsabilité de chacun.

19h30 : les auto-test sont bien négatifs, on part en quête d’un repas, direction « Ximen », quartier réputé animé. Les rues pour y arriver sont très, très calmes, il bruine. Personne ne klaxonne, peu de gens et peu de véhicules dans les rues, jusqu’à un carrefour où l’ambiance change complètement. Il y a du monde, la musique fuse, quelques jeunes sont en train de danser, les commerces sont éclairés aux couleurs de Noël.

20h30 : on se décide enfin pour un resto. Il faut dire qu’avant ça, on a essayé de comprendre ce que proposaient les uns, éliminé la moitié des autres car ils ne vendaient que des Bubble Tea tandis que les derniers s’apprêtaient à fermer. Il reste donc celui-ci, qui fait de délicieux Ramen. La serveuse nous dégote un menu traduit en anglais, ce n’est pas ce soir qu’on va manger des tripes à notre insu.

21h30 : on a repéré une boutique de moshis, arrêt obligatoire pour le dessert.

Nuit calme sans basses ni teuf à côté.

7h45 : direction la gare pour prendre le train pour Hualien, à 2h20 de Taipei. Je veux m’acheter un petit truc à manger pour le trajet. Il y a toujours des onigiris dans les 7-Eleven (minis supermarchés multi-services que tu trouves à chaque coin de rue en Asie) et moi j’aime bien les onigiris. Mais l’emballage est en chinois. Je demande à la vendeuse à quoi est fourré celui que je m’apprête à prendre. Elle ne sait pas faire la traduction mais sait me faire comprendre qu’il vaut mieux que je choisisse un autre parfum et m’en conseille un qui sera effectivement très bon, merci à elle !

11h00 : on a facilement trouvé notre train, on arrive à Hualien à l’heure prévue. On va récupérer notre voiture louée pour 3 jours. On ne laisse pas de caution, on ne signe… rien, ils ne nous prennent pas la tête parce que la carte est à mon nom et que c’est Yann qui va conduire, ils s’assurent juste qu’on a un permis international. La circulation est tranquille, c’est parti.

11h30 : comme on peut mettre nos sacs dans le coffre, pas besoin de passer à l’hôtel, on part directement pour les gorges de Taroko à 40 km de là.

12h30 : sur la route, premier arrêt, plage de Qixingtan, première claque de paysage.

13h30 : on passe au centre d’information des gorges de Taroko pour connaître l’état des sentiers, régulièrement sujets à des glissements de terrain et donc fermés. La dame nous apprend que samedi a lieu le marathon des gorges qui va rassembler des milliers de personnes et qu’il y aura certainement du monde dès le lendemain (donc vendredi si tu suis). On décide donc de profiter au maximum du reste de l’après-midi pour explorer une petite partie des différents sentiers.

Pour le reste, les images parlent d’elles-mêmes. Quoique non, elles ne rendent pas vraiment justice à la somptuosité du lieu mais tu vois l’idée.

16h30 : 24h et pas mal de repères qui sont brouillés. Une nouvelle langue inconnue, une nouvelle monnaie, des masques. Des codes qu’on a pas encore et des gens très gentils et accueillants. Des paysages… waouh.

Taïwan nous ouvre ses portes, on est réellement impatients d’en découvrir ses différents visages.

Pour la suite de notre passage dans la région de Hualien c’est par ici.