Et voilà, il est l’heure pour nous de faire sécher maillots et serviettes (état pas facile à obtenir, croyez-moi #humidite80%). L’heure aussi de renouer avec les bruits de la ville, les sirènes de police et traversées de boulevards hasardeuses. C’est le moment de franchir l’immense centre commercial qui jouxte notre hôtel pour prendre le pouls d’un tout petit bout de Manille.
48h, c’est peu pour découvrir ne serait-ce qu’une parcelle de cette ville tentaculaire, mais on découvre avec plaisir les espaces verts du parc Rizal (héros national au destin assez fou) et le quartier fortifié d’Intramuros. On pousse les portes du musée d’Histoire Naturelle à la recherche de dinosaures, mais c’est finalement la faune marine philippine qui nous intéresse le plus, après tout ce qu’on a pu en voir « en vrai » ces dernières semaines.
Les sollicitations à faire un tour guidé sont plus présentes qu’ailleurs mais jamais insistantes et donnent parfois lieu à des échanges sympas.
Sans vouloir faire de généralité parce notre passage a vraiment été trop court et notre visite très partielle, mais comme partout aux Philippines, on ne s’est pas sentis inquiets ou pas en sécurité. La pauvreté est présente à chaque coin de rue et te saute encore plus aux yeux ici, mais il règne une ambiance paisible que j’ai du mal à formuler.
Je ne sais pas si on fera un bilan de ce voyage mais un des points communs de ces trois destinations est qu’elles nous ont toutes paru hyper sûres et bienveillantes, chacune à leur façon. Cette ambiance a favorisé les échanges et les sourires avec les habitants et accentué encore notre reconnaissance à la vie d’avoir eu le privilège infini de faire ce voyage.
Et bien voilà, je crois qu’il n’y aura pas d’autre conclusion à cet article que les photos de Yann prises ce matin avant notre départ. Il y avait une petite fête devant notre hôtel pour le Nouvel An Chinois.
Je ne sais pas ce que signifie l’année du lapin mais j’aime à croire que plutôt que de courir vite avec sa montre à gousset, il nous inculquera le temps de vivre bien, en prenant soin d’Alice, des Chapeliers fous, des Reines mal lunées et des Jiminy Cricket (oui je sais c’est pas la même histoire mais je m’en fous, c’est mon article).
Bonne année du lapin et merci à toi de nous avoir lus jusqu’ici !
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24/01/2023 Publié par Julie dans :